Chemsex
Le terme de chemsex est né de la contraction de « chemicals » (produits de synthèse utilisés comme drogue) et de « sex ». Le chemsex est souvent traduit en français par sexe sous produits, c’est-à-dire l’usage de drogues dans un cadre sexuel, souvent dans des soirées privées, où les produits vont être utilisés pour décupler et allonger le plaisir, lors de rapports sexuels de groupe. Le slam, qui signifie « claquer » désigne plus précisément les pratiques d’injection de ces substances dans le corps, également dans un contexte sexuel. Le slam est une pratique à part entière, mais partie prenante du chemsex.
L’émergence du slam dans la communauté gay a vu parallèlement croitre, de façon inquiétante, le nombre d’infection au VHC, au VIH et à d’autres infections sexuellement transmissibles. Sur un phénomène nouveau, dans sa pratique et ses enjeux, encore peu documenté, les réponses en matière de prévention et de réduction des risques sont cruciales, relevant même de l’urgence.
Consommer peut comporter des risques de transmission de virus, de développer des addictions et conduire à l’isolement.
Protégeons-nous, respectons le consentement de nos partenaires, prenons soin de nous tous-tes.
AIDES et Techno+ avec le soutien de Fêtez Clairs ont élaboré une courte brochure de prévention et de réduction des risques à destination des consommateurs-rices de GHB/GBL. Elle donne un maximum d’information et d’outils aux consommateurs-ricers pour réduire les risques liés à ce produit et maîtriser leur consommation : dosages, espacement des prises, interactions avec d’autres substances psychoactives (drogues ou médicaments), conseils pour venir en aide aux usagers-ères en difficulté
Parce qu’au-delà des réponses sécuritaires, inefficaces pour limiter les consommations et protéger la santé des usagers-ères, seule une information éclairée permet de réduire les dommages dus aux sur-consommations, aux mélanges ou aux sur-dosages.
L’usage de produits psychoactifs illicites est interdit (loi de 1970) et l’usage est passible de poursuites. Ces outils de communication sont des outils de prévention et de réduction des risques et des dommages tels que définis par les réglementations en vigueur (code de santé publique)