DI.X / 10 Actes pour Réécrire le Temps
Prologue
23h00, 31 décembre 2025. Alors que Paris s’apprête à compter les heures avant minuit, le club FVTVR ouvre ses portes pour une nouvelle expérience de soirée : DI X. Treize heures pour transcender le temps, pour métamorphoser la fin d’une année en un rituel charnel, artistique et collectif. Ici, on ne se contente pas de fêter le passage à 2026. On le réinvente.
Ce n’est pas qu’une simple soirée. C’est une expérience totale, un voyage aux confins de soi, une célébration où chaque participant devient à la fois acteur, complice et créateur. La nuit ne sera pas éphémère. La nuit sera sans fin.
Acte I : Vide
La salle commence à vivre. Les murs en béton brut, les lumières rouges, la musique presque imperceptible. Le Vide n’est pas une absence, mais une invitation : se débarrasser des couches de l’année écoulée, se préparer à renaître. Les premiers arrivants, encore timides, s’avancent dans cet espace dépouillé. On se déshabille — métaphoriquement, littéralement — de ce qui pèse. Les regards se croisent, mais les mots sont inutiles. Le silence est un prélude.
Acte II : Traque
La musique monte, sourde et rampante. La Traque commence. Qui cherche quoi ? Qui fuit qui ? Les corps se frôlent, s’observent, se proviquent. La piste est un territoire à conquérir, les recoins des cachettes pour des jeux interdits. La techno, encore discrète, guide les pas vers l’inconnu.
Acte III : Tension
On s’électrise. Les basses deviennent plus lourdes, les corps plus tendus. La Tension est palpable : entre deux inconnus, entre soi et ses limites, entre l’envie de tout contrôler et celle de tout lâcher. La sueur perle, les pupilles se dilatent. La nuit est une proie. On est ses chasseurs.
Acte IV : Emprise
L’Emprise s’installe. La musique enveloppe, hypnotise, domine. Les corps, libérés de toute retenue, répondent à son appel. Les murs semblent respirer, les miroirs déforment les silhouettes. On danse, mais c’est plus que ça : on se soumet à quelque chose de plus grand. La techno est une vague, on se laisse emporter.
Acte V : Onction
Au centre de la piste, un autel improvisé. L’Onction est un baptême sauvage. On s’oind mutuellement, on se marque, on se consacre à la nuit. Les peaux brillent, les visages luisent. La foule devient une entité vivante, haletante, assoiffée de contact.
Acte VI : Cheval
Acte VII : Fracas
Le jour commence à poindre dehors, mais ici, c’est l’heure du Fracas. Les lumières stroboscopiques déchirent l’obscurité. Les corps s’entrechoquent, les rires se mêlent aux cris. Un verre se brise. Personne ne le ramasse. La techno est une tempête. On est ses naufragés volontaires.
Acte VIII : Accouplement
Acte IX : Décharge














